Observatoire “Mai Mai”
Réserve ornithologique

 

Localisation : Côte ouest d’Auckland (Nouvelle-Zélande)
Programme : Transformation d'un observatoire à oiseaux en bois de 30m², restauration de 6000m² des bordures d’un terrain pastoral en zone humide par la plantation d‘espèce natives.
Phase : Concept-APS (2019), Plan paysager (2020).
Coût estimatif : 110 000 ‎€ht (observatoire), 84 000€ht (plantes + volontariat)

Conception architecturale & aménagement paysager (plans, photos, vidéo) : Axel Aucouturier.
Architecte : Patterson Limited Architects
Perspectives 3D : DM Studio

 
Weaving  harakeke / phormium tenax (New Zealand flax)
Māori hunter in a korowai (long traditional cloak) c. 1900 (photo Hulton, Getty image)
 

Concept

Mai - s’approcher vers moi
Mai - un vêtement de pluie
Mai-Mai - un haka de bienvenue
Mai Mai - une cache utilisée pour chasser le canard.

Cet observatoire ornithologique - ou Mai mai comme on l'appelle dans la tradition néo-zélandaise - se compose d'une tour à trois niveaux. Elle est conçue comme la cabane ultime pour adulte, un refuge avec une atmosphère intime situé dans un lieu isolé.

La construction est conçue comme un nid ; qui regarde qui ?
La structure en bois massif et contreplaqué marin est comme une machine à remonter le temps, c'est une surprise de l'extérieur vers l'intérieur.
Le bâtiment est totalement autonome, il produit sa propre électricité grâce à des panneaux solaires 12V. L'eau de pluie est collectée en toiture est alimente une cuisinette ainsi qu'une douche extérieure. Ce petit espace ouvert sur le ciel contient également des toilettes sèches. Les eaux grises sont traitées et épandues en sous-sol.

L’exceptionnelle richesse naturelle entourant le mai mai est étendu en réensauvagant la bordure de cette propriété située en limite d’une zone humide protégée.
Afin d’encourager différentes populations d’oiseaux à s’installer et à se développer, le programme de restauration biologique comprend la plantation d’espèces indigènes spécifiques à la région. Celles-ci sont sélectionnées et plantées selon un programme défini par la nature du sol, l’ensoleillement, l’exposition au vent, la rusticité, le besoin en eau, les particularités de développement de chaque espèce, etc.
4 phases de plantation sont prévues sur une durée de 15 ans : les espèces pionnières prépareront le retour de la vie micro-biologique dans un sol lessivé par l’érosion dûe à l'élevage de moutons depuis un siècle.
Un contrôle mécanique et chimique des espèces invasives et des animaux parasites poursuit la politique environnementale publique afin d'éviter que les jeunes plants ne soient mangés et que les espèces d’oiseaux endémiques symboliques de la Nouvelle-Zélande puissent revenir nicher autour de l'observatoire.

 
Axel_Aucouturier_Whatipu_Mohua_Yellowhead
 
Axel_Aucouturier_Maimai_Bethells_sign_road_marsh
 
 
 
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Axel Aucouturier observatoire ornithologique oiseau nouvelle-zélande restauration écosystème plantation Maimai rendu 3D insertion DM studio
 
 
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AA Pat Maimai Section B
 
 
 
 
 
 

The urgency to restore and bring back homo sapiens into nature

The Bonn Challenge launched by IUCCN in 2011 is a global effort to restore 350Mha of the world's degraded and deforested lands by 2030 and 350 million hectares by 2030.

Furthermore, in 2020 "To reduce risk to avert an "era of pandemics", United Nations and IPBES warn that biodiversity must be protected and/or then restored.
"Unless there is a “seismic shift” in how countries collectively deal with infectious diseases, future pandemics will emerge more often, spread more rapidly, cause greater damage to the global economy and kill more people than COVID-19, international experts warned in a UN-backed report published in October 2020. (...)
It is estimated that another 1.7 million unknown viruses currently exist in mammals and birds, up to 850,000 of which could potentially infect humans. “Escaping the era of pandemics is possible”, the experts said, but will require “a seismic shift” in approach, from reaction to prevention.”

See IPBES, Workshop & Report on Biodiversity and Pandemics, October 2020

Sources :

Auckland Council - Restoring ecosystem

New Zealand Plant Conservation Network

IPBES, Assessment Report on Land Degradation and Restoration, 2018

Global priority areas for ecosystem restoration, in Nature, October 2020

 
 

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